Actualités

Si vous avez l'information d'une actualité à faire partager aux membres de la SWF et à tous les internautes (parution de disques ou de livres, événement, concert, etc.), n'hésitez pas à nous en faire part, en envoyant un mail à : site@furtwangler.fr

Archives

8 juin 2019

Décidément, le coffret Philharmonique de Berlin/archives de la guerre suscite des commentaires. Après la presse écrite, c’est la radio qui s’en fait l’écho.

Signalons notamment une émission spéciale qui lui est consacrée par la station « Deutschlandfunk Kultur » le dimanche 9 juin à 15h05. L’invité n’est autre qu’Helge Grünewald, le président de notre sœur d’outre-Rhin, la « Furtwängler Gesellschaft ».

5 juin 2019

Il y aura un jour un article à écrire sur Furtwängler et l'automobile. Il y vint relativement tard, au début des années 30, après des leçons de conduite dispensées notamment par Gilbert Back, violoniste des Berliner.

En tout cas, sa première voiture fut digne de sa notoriété : un cabriolet Horch — marque encore plus sélecte que Mercedes — modèle 830, équipé d'un V8 de 3 litres et carrossé par Gläser de Dresde, comme celui ci-dessous.

Il ne la garda pas longtemps. Ramenant Richard Strauss après une répétition (Elektra ?), et en pleine discussion, il en oublia la circulation, se mélangea les pédales et termina sa course dans une belle voiture en stationnement, qui se révéla être celle du... Kronprinz ! Strauss ne remit plus jamais les pieds dans un véhicule conduit par Furwängler, lequel afficha par la suite des prétentions plus modestes : DKW et même une "Cocinnelle"...

Et merci à Klaus Kramer, du Horch Club, Zwickau

31 mai 2019

La nouvelle étude que nous propose Stéphane Topakian traite d’un sujet important, mais peu développé jusqu’à présent : Furtwängler et Schoenberg — en s’appuyant notamment sur la documentation de l’Arnold Schoenberg Center de Vienne et au travers des traductions toujours aussi pertinentes de Marc Trautmann.

Nous y trouvons la liste intégrale des concerts comprenant des œuvres de Schoenberg, ainsi que la correspondance inédite entre Furtwängler et le couple Schoenberg (Arnold et Gertrud) entre 1919 et 1954 et les lettres de Schoenberg dans lesquelles il est question de Furtwängler.

La création houleuse des Variations Op. 31 le 2 décembre 1928 est présentée dans un chapitre à part avec l’ensemble des critiques parues dans la presse dont le haut niveau de qualité constitue une heureuse surprise.

Dans sa globalité, cette étude nous montre comment Furtwängler concevait son rôle et sa responsabilité dans la propagation de la musique de son temps et aussi, sur le plan humain, comment il a aidé Schoenberg (et plus tard sa veuve) à obtenir une indemnisation de son éviction brutale de l’Académie prussienne des Arts en mai 1933.

Ph.J.

 

26 mai 2019

Le coffret 'BPO — archives 1939-1945' — a fait l'objet de divers commentaires. Saluons l'article signé Maciej Chizynski, qui vient d'être publié par le site Resmusica, comme toujours intelligent et précis, ce qui n'étonnera pas les habitués.

Voici un examen approfondi et documenté du coffret. Le rédacteur a-t-il lu le précieux article dû à notre ami Philippe Jacquard et publié voici quelques semaines sur notre site (lien) ? Sans doute, ce qui tend à prouver que notre site est bien visible et consulté.

Voici le lien pour aller consulter le bel article Resmusica.

21 mai 2019

On parle beaucoup du triste sort qui est celui du Venezuela actuel.

Occasion de rappeler que ce pays a connu des jours plus heureux, et notamment sa capitale, Caracas, qui offrit à Furtwängler le cadre grandiose de l'amphithéâtre José Angel Lamas — autrement appelé la Concha acústica de Bello Monte — qui, vu du public, se découpe sur le paysage des montagnes qui bordent la ville au nord.

Nous sommes dans la tiédeur d'un soir de mars, et Furtwängler répète avec l'Orchestre Symphonique du Venezuela pour les concerts marquant l'inauguration de l'édifice.

15 mai 2019

On sait que le Philharmonique de Vienne n’est pas l’instrument idéal de la musique contemporaine, mais plutôt le bastion de la musique « germanique », et notamment romantique.

C’est bien ce que sont venus vérifier les heureux possesseurs des deux billets ci-dessous. Le facsimilé du programme correspondant est en ligne.

Personne ne pouvait alors présager qu’un des compositeurs à l’honneur, Hans Pfitzner, allait disparaître peu après.

9 mai 2019

Nous l'avons annoncé tout récemment : l'intégralité du concert du 13 juillet 1950 — Furtwängler à la tête du prestigieux orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam — est disponible en téléchargement.

C'est dire qu'à côté des traditionnels fichiers au format CD (donc comparables aux CD parus voici bientôt 3 ans) il vous est proposé les fichiers en haute définition, avec la plus-value sonore correspondante.

Nous ne reviendrons pas en détail sur ce concert : sans doute la meilleure lecture en concert de la Première de Beethoven, et une Première de Brahms, qui allie une plastique et une conduite hors pair avec l'exécution sans doute la plus parfaite du point de vue instrumental. Sans oublier une Léonore III parmi les plus réussies.

L'ensemble, qui inclut un livret numérique, est au prix de 12 € (correspondant à deux CD...)

4 mai 2019

Il y a des documents qui font enrager ! Ainsi ce cliché pris à Lucerne, en août 1949, lors de l'exécution de La Création de Haydn, avec Irmgard Seefried, Walter Ludwig, Boris Christoff, les chœurs et l'orchestre de Festival. On a l'image et l'on attend désespérément le son qui va avec.

Le concert a bien été retransmis et enregistré, mais la gravure en a sans doute été détruite. Ceci étant, l'Ouverture de Manfred de Lucerne '53 ayant été retrouvée récemment (disque Audite), on a le droit de rêver...

28 avril 2019

Quel parisien — catholique ou non — n'a pas été profondément ému par les images et les nouvelles tragiques que de toute part nous recevions sur l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris ? Et ils sont nombreux ceux qui en France et de par le monde ont ressenti ce même coup au cœur : en quelques instants huit cents d'histoire semblaient s'envoler avec les lourdes volutes de fumée.

Parce que nous ne devons pas nous résoudre au malheur, mais penser à l'avenir, parce qu'un association qui se consacre à l'art ne saurait s'enfermer dans un créneau étroit et ne pas regarder ce qui passe juste à côté de nous, la SWF fait un don, versé à la Fondation pour le patrimoine.

22 avril 2019

C'est devenu habituel à la SWF : un disque en rupture de stock se voit remplacé par un produit en téléchargement.

Ainsi le concert d'Amsterdam, du 13 juillet 1950, qui paru voici seulement 3 ans en un album double, victime de son succès, paraîtra d'ici quelques semaines en téléchargement, avec l'avantage de se prévaloir de la haute définition. Bien entendu, le pack contiendra le livret, là aussi rehaussé d'illustrations en plus grande définition.

À tout bientôt donc.

17 avril 2019

1953 : le temps est loin où presque chaque concert berlinois de Furtwängler affichait un soliste, instrumental ou vocal.

Et il était loin le temps où tous les grands noms défilaient sous sa baguette. À côté du violoniste Yehudi Menuhin, les rois de l’archet se font rares, et seul Wolfgang Schneiderhan semble avoir bénéficié des faveurs du chef à plusieurs reprises.

On retrouve cet ancien Konzertmeister viennois dans un concert que l’on connaît bien : celui du 17 mai 1953, et son interprétation du Concerto de Beethoven a figuré longtemps au catalogue de Deutsche Grammophon.

En ligne : le facsimilé

    

11 avril 2019

D'ici les célébrations du cinquantenaire de la SWF, nous postons des souvenirs de "grands anciens" de l'association.

Erreur sur la personne

Je ne suis pas le plus ancien : seulement trente-trois ans de SWF... Lorsque j’y suis arrivé, il m’a semblé opportun de mettre en avant un aspect de Furtwängler quelque peu négligé : le compositeur. En 1989, pour les vingt ans de la SWF, l’association organisa une grande soirée Furtwängler qui vit la création française de la Seconde Sonate pour violon et piano. Des membres de la famille Furtwängler, Elisabeth en tête, avaient spécialement fait le voyage.

À cette occasion nous avions remis « cérémonieusement » à Dagmar Bella-Sturli (1920-1999), l’une des filles de Furtwängler, pianiste et professeur à Vienne, « son » disque, autrement dit notre vinyle comprenant l’enregistrement de concert du Concerto pour deux pianos de Mozart, concert où elle était la partenaire de Paul Badura-Skoda, tous deux accompagnés par le Philharmonique de Vienne dirigé par son papa (8 février 1949). Nous avions édité ce disque sur la base d’une bande d’archive acquise (pas gratuitement…) auprès de Badura-Skoda.

Le lendemain, elle vint déjeuner à la maison avec Elisabeth et Andreas. Je lui mis à écouter son disque. Elle sourit et nous déclara : « Mais ce n’est pas moi… je me souviens très bien : j’étais au premier clavier, Paul au second ; or je reconnais bien ici la main de Paul, mais au premier piano…, ce nest pas moi qui joue. »

Ajoutons à cela qu’il nous était toujours apparu curieux que cet enregistrement soit de d’aussi bonne qualité pour l’époque et que, par miracle, aucun auditeur n’ait été enrhumé en cet hiver 1949 ! On s’était bien fait avoir…

J’avais l’air fin ! Je ne sais plus par quelle pirouette je m’en suis sorti, maudissant un certain pianiste...

Stéphane Topakian

PS : Ce « faux » Furtwängler a été identifié depuis : Badura-Skoda a pour colistier Jörg Demus, Hans Swarowsky tenant la baguette.

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