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Si vous avez l'information d'une actualité à faire partager aux membres de la SWF et à tous les internautes (parution de disques ou de livres, événement, concert, etc.), n'hésitez pas à nous en faire part, en envoyant un mail à : site@furtwangler.fr
30 septembre 2023

La SWF fait régulièrement l’acquisition de programmes de concerts de Furtwängler. Mais vous êtes également mis à contribution : si vous dénichez un de ces précieux fascicules, pensez à nous tous.

C’est ce qu’a fait l’un de nos adhérents — qu’il en soit mille fois remercié — en mettant à notre disposition ce programme, celui des concerts des Berliner du 13 au 16 novembre 1943. Le voici.

Il a la particularité de présenter un soliste français, le grand Pierre Fournier, dans le Concerto de Schumann, et d’afficher l’une des rares exécutions de la 6e Symphonie de Bruckner.

25 septembre 2023

Pour diverses raisons, il ne nous sera pas possible d’assurer l’expédition des disques « physiques » (CD) entre le 1er octobre et le 10 novembre.

Nous vous remercions de passer dès maintenant vos commandes dans la boutique ou de patienter jusqu’au 10 novembre.

Merci de votre compréhension.

23 septembre 2023

Nils-Göran Olve, l’un de nos correspondants suédois, est le fils d’un violoniste qui a longtemps joué dans l’Orchestre Philharmonique de Stockholm, et donc sous la direction de Furtwängler.
Il a participé à notre album SWF D12, paru tout récemment, en rédigeant le livret avec Göran Soderval. Il l’a fait alors qu’il n’avait pas encore la restauration effectuée par la SWF, ne connaissant que des éditions antérieures. Après avoir téléchargé et écouté l’album, il nous a adressé le commentaire suivant.

« Je viens d’écouter attentivement votre nouvelle parution, et mon admiration pour l’exécution et la restauration sonore ne font que croître ! En comparant avec les anciennes éditions que j’ai pu écouter, je remarque qu’il y a ici une plus grande transparence, et moins de rappels dérangeants des acétates ou laques qui ont été stockées un quart de siècle avant d’être sauvegardées dans les années 60. Je craignais également que les bandes se soient détériorées durant le demi-siècle précédant l’acquisition par la SWF du nouveau report numérique. Oui, le son de l’orchestre n’est pas toujours parfaitement homogène, et le bruit de fond demeure. Mais il m’est apparu que je n’avais pas accordé suffisamment d’attention à la musique elle-même. Don Juan est intéressant d’un bout à l’autre. Le Prélude de Tristan est conduit à une allure idéale, et dans le Liebestod la partie de soprano ne me manque pas — en fait Furtwängler défend la version orchestrale, comme une alternative intéressante, lorsqu’il laisse l’orchestre libérer toute sa puissance, d’une façon impossible si vous ne voulez pas y noyer Isolde !

Mais ce qu’il y a de plus beau, c’est la Neuvième, que je dois comparer aux autres exécutions de Furtwängler, parce qu’elle m’interpelle comme absolument parfaite à mon goût, ce qui n’était pas le cas avant avec ses autres Neuvième. N’est-ce pas parce qu’elle a plus d’« allant » que les enregistrements des années 50, et qu’elle est, partant, plus à mon goût ? Ajoutons qu’il y a une liberté et la latitude pour que les vents solistes apportent une participation mémorable. Je crois que vous avez utilisé le mot « sereine » et je suis d’accord — en particulier dans le mouvement lent, on peut imaginer Furtwängler s’abîmer dans cette atmosphère de ravissement, et ne pas vouloir retourner dans son pays avant que la guerre s’achève.

Mes félicitations donc, en espérant qu’il se vendra bien pour que plus de monde puisse l’entendre ! »

15 septembre 2023

Voici le nouvel album en téléchargement sur la boutique :

Furtwängler et le Philharmonique de Stockholm 1942-1943

Dédié à la mémoire de notre ami Sami Habra, il regroupe deux enregistrements réalisés par la Radio suédoise, qui nous a fourni les sources numérisées :
– le 25 novembre 1942 : Don Juan de Strauss, et Prélude et Mort d’Isolde du Tristan de Wagner ;
– le 8 décembre 1943 : 9e Symphonie de Beethoven.
Furtwängler y dirige l’orchestre de la Société des concerts de Stockholm, futur Philharmonique.

Ces deux programmes ont connu des fortunes diverses au disque. Le bruit de fond, assez présent pour le concert de 1942, avait conduit les éditeurs précédents à filtrer de façon drastique les sources. Avec Christophe Hénault nous avons pris le parti de limiter le traitement, assez pour assurer un confort d’écoute, mais pas trop pour ne pas entamer les informations musicales. Heureusement, la 9e Symphonie de Beethoven est de bien meilleure qualité sonore. Nous y avons conservé les longs silences, entre I et II et entre II et III, ainsi que les applaudissements.

Le livret, rédigé par Nils-Göran Olve et Göran Södervall, apporte de nombreuses et précieuses informations sur l’activité de Furtwängler en Suède en ces années de guerre.

Tout amateur de Furtwängler voudra posséder ce témoignage singulier de l’art du chef, très différent des lectures, souvent survoltées, que l’on a par ailleurs de la même époque.

Ce produit vous est proposé au prix de 13 €.

9 septembre 2023

Si le Festival de musique d’Iéna 1929, tout Brahms, avait constitué un événement sans pareil — quatre grands concerts d’orchestre, dont le deutsches Requiem, des concerts de musique de chambre et de Lieder — celui de 1930 est placé sous le signe de l’économie. Aurait-on épuisé les budgets l’année précédente ?

Deux manifestations seulement au programme : un récital — mais pas n’importe lequel ! — de Maria Ivogün, et un concert des Berliner dirigé par Furtwängler, en fait une étape dans leur grande tournée de printemps.

Lien vers le facsimilé de la plaquette.

4 septembre 2023

Il y a tout juste soixante-dix ans, le 4 septembre 1953, Furtwängler entamait son avant-dernière saison. Avec le Philharmonique de Vienne, il donnait un concert à Munich, dans la Salle des congrès du Deutsches Museum, avant de s’envoler vers Édimbourg et son festival pour une série de concerts avec le même orchestre.

On connaissait le son — la SWF a édité Egmont et la 4e de Beethoven — voici l’image, un instantané pris lors de la « Sitzprobe ».