Mois : avril 2024
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C’est un de ces facsimilés de programmes que l’on attendait, tant le concert est emblématique de l’entité Furtwängler : son orchestre, dans sa salle, dans son répertoire, en pleine maturité. Nous sommes fin juin 1943, et pour toujours, grâce à l’enregistrement, l’événement traversera les âges.
Le Wilhelm Furtwängler Centre of Japan (http://furt-centre.com/english/eindex.htm) vient de sortir un triple album (CD) consacré à Schubert.
La couverture, reproduite ci-dessous, indique clairement le contenu. Nous n’y reviendrons donc pas, sauf à rappeler que le concert Schubert de Stockholm de 1943 a fait l’objet d’un produit de notre association (SWF D06), le proposant en téléchargement haute définition (9 €).
Le produit japonais est proposé au prix de 6500 yens (soit environ 40 € ou US$ 43), bien entendu en sus de l’adhésion.
Un seul point mérite d’être souligné : le mastering a été opéré en alignant les deux orchestres (Berlin et Vienne) sur le même diapason au La = 443. Nous y reviendrons prochainement, car cela fait débat.
Vous trouverez sur la boutique, et sur la page streaming, notre nouveau produit,
SWF D14
Comme déjà annoncé dans les deux dernières actualités (22 mars et 29 mars), il s’agit de la captation de la 8e Symphonie de Bruckner du 10 avril 1954, à Vienne. Il y a 70 ans…
Vous serez sensible au son exceptionnel de la bande que nous avons pu obtenir, et au travail de Christophe Hénault, qui a réussi à effacer un bon nombre de « scories », qui entachaient le discours musical.
Vous trouverez, sur cette page d’accueil, le lien vers un podcast, réalisé par Guilhem Chameyrat : notre président, Félix Matus-Echaiz s’y entretient avec Jean-Claude Hulot, chroniqueur musical et spécialiste de Bruckner (et : https://youtu.be/a1KU47jbpiY?si=plGjCra_-vwEETQn). Ce podcast est également à télécharger dans le pack numérique, aux côtés
– des fichiers son (haute définition et définition CD) ;
– du livret numérique (en français et en anglais), avec un texte de Mark Kluge, et de nombreuses photos ;
– d’un article technique, Hommage au C12, en pdf ;
– des pdf de la couverture et de la jaquette, pour ceux désirant graver un CD (attention: plus de 80′) ;
– du facsimilé du programme de l’époque.
Enfin un souhait. Nous publions des albums (le récent « Lucerne », la « Neuvième de Stockholm » etc.), mais nous n’avons pas de retour… Vous savez qu’il vous est possible de rédiger un commentaire à cet article. Ne vous en privez pas !
Inlassablement nous mettons à jour la liste des concerts. Et d’ailleurs certains adhérents répondent aux « avis de recherche » qui émaillent nos actualités. Ainsi en a-t’il été pour le concert avec le Blüthner Orchester de 1915.
Pourquoi ? Le travail réalisé voilà plus d’une trentaine d’années par René Trémine, complété également par d’autres découvertes — en particulier le recueil des concerts en tournée du BPO — constitue toujours une base fiable et exhaustive, source de la liste que nous présentons sur notre site.
Mais la mise à disposition des programmes sur les sites de grands orchestres (Philharmonique et Symphonique de Vienne, New-York, Francfort…) et surtout la numérisation des journaux d’époque permettent de confronter les programmes annoncés — et souvent repris comme tels dans la « liste » —, à la réalité de ce qui a été joué, avec des modifications, voire des surprises étonnantes, que nous nous empressons de répercuter sur la base.
Deux exemples, rien que pour février 1919 à Mannheim :
– le 8 : la liste annonçait, sous les doigts de la pianiste Lili Koppel, le Concerto de Schumann et la Fantaisie hongroise de Liszt. En réalité, l’Orchestre et Furtwängler ont donné Hungaria, le poème symphonique de Liszt, tandis que la dénommée Koppel, accompagnée par les mêmes, a interprété, outre Schumann, le Konzertstück opus 40 de… Cécile Chaminade !
– le 18 : le violoncelliste Paul Grümmer était programmé pour interpréter le Concerto pour violoncelle d’Eugène d’Albert, une première à Mannheim. Empêché par des difficultés de déplacement, il est remplacé au dernier moment par la soprano Elfriede Müller (du Nationaltheater), qui donne un air d’Alceste de Gluck. Mais ô surprise : Paul Grümmer vient d’arriver, et, à défaut du concerto, il interprète la Suite pour violoncelle seul, en la mineur, opus 131 n° 3, de Max Reger, d’ailleurs prévue au programme.
C’est toujours réconfortant de penser que l’on a encore du grain à moudre.