Année : 2018
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Le site bien connu ResMusica a récemment décerné ses “Clefs d’or” à des enregistrements distingués parmi d’autres. Et dans la sélection l’on retrouve un double compact Audite, “Furtwängler au Festival de Lucerne”, avec notamment la 4e de Schumann et un inédit, l’Ouverture de Manfred.
Cet album avait été évoqué par Philippe Jacquard en novembre 2017 dans les actualités de notre site (cf. article).
Vous pouvez consulter l’article que lui consacre ResMusica.
Qui était ce personnage halluciné sur la photo postée avec le concours du 15 ?
Il n’était pas si aisé de reconnaître Ludwig Suthaus, le Tristan des représentations de Trisan un Isolde au Staatsoper de Berlin, début octobre 1947. Figé dans une pose un peu délirante (la scène précédant l’arrivée d’Isolde au 3e Acte), Suthaus a été photographié par Abraham Pisarek, auteur d’une série de clichés réalisés pendant les répétitions, dont d’autres (Schlüter, Klose…) figurent déjà sur notre site, attachés à la date du 3 octobre dans la liste des concerts.
Trop difficile ? Personne n’a trouvé la solution.
Cette actualité est la centième postée depuis l’ouverture de ce nouveau site, il y a maintenant un an et demi.
Ces articles nous ont permis de vous annoncer : 7 publications d’enregistrements, françaises (SWF) ou japonaises, en disque ou en téléchargement, 20 facsimilés de programmes, une dizaine d’études, 5 conférences, et plein d’autres nouvelles.
Depuis peu, vous pouvez y adjoindre vos commentaires.
Un petit concours pour fêter ça ! Qui est ce chanteur et quel rôle est-il censé interpréter ? Pour vous mettre sur la voie : bien entendu le cliché a été pris à l’occasion d’un opéra dirigé par Furtwängler, et après-guerre.
Si vous êtes membre de la SWF et que vous avez une solution, vous envoyez un mail à site@furtwangler.fr avant le 19 décembre, et le premier qui donne la bonne réponse recevra les disques suivants (cadeaux de Noël !) :
la Neuvième de Bruckner (SWF 041), le CD Schubert (SWF 973) et le double CD Lucerne (SWF 961-62).
Ce vers de Victor Hugo — « Viens ! Une flûte invisible » — trouve sur notre site un écho tout prosaïque : notre album de La Flûte enchantée (Salzbourg 1951) n’y est plus visible. Victime de son succès, il est épuisé. Mais que l’on se rassure : le numérique va le faire renaître, et courant février 2019 il sera possible de télécharger ce grand moment de musique et de théâtre,… et en haute définition 24/96 !
Quel curieux programme que celui imprimé et distribué pour le concert de Berlin du 28 septembre 1947 !
Le concert était destiné aux membres des forces alliées d’occupation, donc principalement américaines (le Titania Palast était dans le secteur américain). Est-ce une raison pour avoir confié la rédaction des notes à une personne sans doute plus apte à manier le fusil que la plume ? Les tournures sont telles qu’elles ont découragé notre anglais très conventionnel, et nous avons demandé à notre fidèle adhérent Roger Smithson d’essayer de décrypter ce salmigondis.
Remercions-le et notons la présentation, pas innocente, de la page titre du programme : Yehudi Menuhin (en gros) est accompagné (en tout petit) par un orchestre qui doit être sans doute de 3e ordre et aux mains d’un obscur batteur de mesure…
Le fac-similé est également disponible en lien avec le concert.
Qui connait Coffeyville, petite bourgade de dix mille âmes, dans l’état du Kansas, à un jet de pierre de l’Oklahoma ? Et pourtant, bien des amateurs de bandes dessinées et du “poor lonesome cowboy” Luky Luke devraient s’en souvenir : c’est là que s’est achevée dans le sang l’épopée du gang des frères Dalton, le 5 octobre 1892.
Quel rapport avec Furtwängler et notre association ?
Les statistiques du site de la SWF sont formelles : c’est cette localité perdue au monde qui engrange le plus de sessions vers notre site pour tout le continent nord-américain et même pour le monde, France exceptée.
Un “fou” de Furt’ ? Non, mais sans doute un “robot” programmé pour tourner sans cesse et retirer informations et statistiques. Mais, faute de montrer patte blanche et bulletin d’adhésion, il ne doit pas en retirer grand chose. Notre site résiste comme la ville et ses banques ont résisté aux “outlaws”.
PS : Même conclusion pour Perm en Russie sibérienne. C’est bien plus gros que Coffeyville, mais c’est moins rigolo…
William Walton in Wien.
Trois W qui saluent l’exécution d’une œuvre de Walton à la Philharmonie de Vienne sous la baguette de Furtwängler. Les archives des Philharmoniker nous apprennent que cet “enfant terrible” de la musique anglaise (l’épithète n’est pas de nous) a vu cinq de ses pièces programmées à l’Orchestre — sur 70 ans ! —, dont deux avec Furtwängler. Où étaient les autres chefs ? Et l’on dit que Furtwängler ne faisait pas grand chose pour ses contemporains ! Ou alors il était très content de porter le même prénom…
On trouvera le fac-similé du programme du 5 décembre 1948 également en ligne avec le concert et dans la rubrique “demandez la programme“.
Parce qu’une association est une communauté, parce qu’elle vit de ce qu’elle produit mais tout autant de ce que les membres lui apportent, nous innovons et vous invitons à faire part de vos commentaires sur les actualités proposées.
Pour des raisons pratiques, les commentaires — donc réservés aux adhérents — suivront la langue choisie pour le site, sans système de traduction qui serait trop lourd et trop lent.
À l’occasion de plusieurs circulaires, nous avions évoqué le centenaire de l’Orchestre Philharmonique de Vienne en 1942, mais c’était toujours de façon parcellaire, pour livrer un élément ou en rectifier un autre… Afin de donner une idée exacte de ce que furent ces manifestations diverses, nous avons résolu d’en présenter, sous forme d’étude, un panorama très complet et enrichi de nombreux documents inédits.
Comme il était également essentiel de donner de cet orchestre un instantané précis, nous avons demandé à Christian Merlin de dresser son portrait. Le chroniqueur bien connu est aussi l’auteur d’un ouvrage sur les Wiener Philharmoniker — une véritable somme qui fait autorité (Le Philharmonique de Vienne, Buchet Chastel, 2017).
Et pour laisser le dernier mot à Furtwängler, nous avons reproduit son discours prononcé lors de l’inauguration, dans la traduction qu’en a faite Audrey Roncigli, ainsi que sous forme du fac-similé de la plaquette éditée juste après par les Philharmoniker.
Une vraie plongée dans le temps, que vous pourrez vivre d’ici quelques semaines.
Certains adhérents ont éprouvé quelques difficultés à télécharger le Deutsches Requiem.
Le problème semblait venir de la lenteur de notre serveur, sans doute plus habitué à des chansonnettes en mp3 qu’à un long requiem en 24/96. Qu’à cela ne tienne : plutôt que de réécrire un raccourcis du Requiem, nous avons préféré changer de serveur.
Alors que nous avons posté il y a quelques semaines la circulaire papier (à ceux qui ont décidé de rester sur le “tout papier”), un fidèle adhérent suisse nous a fait parvenir quelques circulaires d’antan, de 1999 et 2000 pour être précis.
Voilà l’occasion toute trouvée de réitérer notre appel, notamment aux plus anciens : nous avons encore des “trous” dans la longue série des circulaires. Il nous manque notamment les documents entre 1973 et 1979.
Il serait bien que nous abordions nos cinquante ans avec les archives à jour.
Nous rappelons que nous limitons l’édition de la circulaire “papier” à ceux qui le demandent. Elle ne fait que reprendre les éléments parus sur notre site.
En octobre 1947, Furtwängler dirige son premier opéra depuis plus de trois ans ! Et c’est Tristan und Isolde au Staatsoper de Berlin, ensemble qui s’est établi à l’Admiralspalast, après la destruction de l’opéra “Unter den Linden”.
Il est bien secondé, par des chanteurs qui lui sont acquis comme Ludwig Suthaus, Erna Schlüter ou Gottlob Frick, mais aussi par une femme metteur en scène qui connait fort bien l’univers wagnérien, la soprano Frida Leider. Quant au décorateur Lothar Schenk von Trapp, il est l’un de ceux qui ont apporté du sang neuf dans la scénographie. Et puisque l’enregistrement nous est parvenu de cette soirée du 3 octobre, mais sans le 1er acte, on se contentera pour celui-ci de l’image : le décor du navire de Tristan.
Le facsimile du programme révèle aussi la situation économique berlinoise de l’époque : ce n’est qu’un quatre-pages un peu pauvre…