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Si vous avez l'information d'une actualité à faire partager aux membres de la SWF et à tous les internautes (parution de disques ou de livres, événement, concert, etc.), n'hésitez pas à nous en faire part, en envoyant un mail à : site@furtwangler.fr
26 décembre 2017

Que l’on se rassure : aucune tragédie n’est venue troubler le fleuve tranquille — mais au cours puissant —, des activités de la SWF.

Tragische Geschichte est le titre d’un poème écrit par le poète franco-allemand Adalbert von Chamisso et qui a inspiré un excellent compositeur un peu délaissé, Emil Nikolaus von Reznicek, pour son œuvre, Thème et Variations.

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Furtwängler prisait cette pièce, qu’il a inscrite à l’affiche pour la dernière fois le 3 novembre 1940 à Berlin. Voici le programme de ce concert, auquel nous avons annexé le poème de Chamisso. Comme d’habitude, ce fac-similé est aussi accessible à partir de la page Demandez le programme !

21 décembre 2017

Parmi les symphonistes non « germaniques » interprétés par Furtwängler, Tchaïkovsky vient en tête, loin devant Sibelius, Dvorak ou Franck. Son répertoire, délaissant au fur et à mesure de sa carrière le Concerto pour piano nº 1, celui pour violon, Roméo et Juliette, Francesca da Rimini et quelques autres pièces, se resserra sur les Symphonies nº 4, 5 et 6, œuvres qu’il a magnifiquement servies.

Ce sont ces rapports Furtwängler-Tchaïkovsky que Félix Matus-Échaiz mettra en lumière au cours de deux conférences. La première aura lieu le mercredi 10 janvier. Les détails figurent sur la page consacrée aux Conférences et Concerts.

Rondelle Tchaïkovsky

17 décembre 2017

In a previous statement, we were happy to announce the good results obtained during the first six months of our new website. However, the site was sorely missing an English version. It was no omission, but rather something that required more time than anticipated.

We are happy to announce that this English version will be made available during January, 2018.

drapeaux

The main functions of the website will be translated in a first stage, complete with headers and the latest news. We intend to complete it in due time with chosen studies, on a case by case basis.

However, we do not plan to translate the list of the concerts and the discography, which refer to quasi international standards—places, works, orchestras, etc.


Cette actualité s’adresse avant tout à nos amis anglophones. Nous annonçons pour courant janvier la version anglaise du site.

15 décembre 2017

À qui se demande pourquoi est-ce Blanche Thebom — une bonne artiste mais qui n’appartient pas à la sphère de Furtwängler — qui interprète Brangäne dans l’enregistrement du Tristan de 1952, Philippe Jacquard répond dans l’étude publiée par la SWF. À partir de documents divers, il reconstitue un puzzle de pièces qui ont pour noms Legge, Flagstad, Mödl, Wagner (Wieland) et quelques autres. Et prolongeant cette enquête, il nous fait entrevoir les rapports de Furtwängler avec le « nouveau Bayreuth », l’ère des années ’50 de la « Colline sacrée ».

Les Sortilèges de Brangäne-1

10 décembre 2017

Régulièrement la SWF met en ligne le fac-similé du programme d’un concert de Furtwängler. Mais pour une fois, ce seront trois concerts… de la SWF : celui  du 6 octobre 2001 — dont le programme contient un texte de présentation signé Harry Halbreich —, celui du 6 octobre 1993 au Châtelet, et surtout celui de notre tout premier concert, le 22 avril 1989.

Page programme 22 4 89

La SWF avait bien fait les choses. Le programme était plutôt luxueux avec sa couverture en couleur, et les « donateurs » avaient eu droit à un bonus : le programme était inséré dans un quatre pages, d’un papier « crème » de très belle qualité et orné de la reproduction du portrait de Furtwängler par sa mère (le même que celui de cette homepage), chaque exemplaire étant numéroté. Et comme cet exemplaire est signé Elisabeth Furtwängler, l’on nous en voudra pas de réserver cet incunable à nos adhérents, avec un remerciement à son heureux possesseur.

Ces programmes sont aussi accessibles à partir de la page Conférences et Concerts.

5 décembre 2017

Sami Habra supervise nos productions phonographiques depuis l’origine. C’est donc à lui que nous avons posé quelques questions sur la réalisation de notre prochain CD.

1. Cher Sami, la SWF avait publié voilà une vingtaine d’années le Fidelio de Salzbourg 1948. Nous projetons pour le début de 2018 l’édition de celui de Salzbourg 1950. En quoi se différencie-t-il de la précédente ?

D’abord l’enregistrement est complet, contrairement à l’édition de 1948. Cette interprétation est pleine de vigueur et de vitalité que l’on ne retrouve pas tout à fait dans les versions de 1953 (studio ou live).

2. D’après vous, quel est l’atout majeur de cette version ?

La dernière prestation de Kirsten Flagstad dans le rôle de Fidelio, avant de passer le flambeau à Martha Mödl. Puis, très probablement (presque certainement) la plus impressionnante Leonore III de Furtwängler, comme en témoignent d’ailleurs les applaudissements de deux minutes qui semblent ne vouloir jamais cesser !

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3. Quelles sont les difficultés spécifiques que vous avez rencontrées dans la préparation de cette édition ? Et comment y avez-vous répondu ?

J’ai utilisé principalement la bande que m’avait confiée Madame Furtwängler il y a longtemps. J’ai évité d’utiliser des sources du commerce, certaines étant parfaitement dans la tonalité, d’autres non. L’enregistrement initial sonnant de manière agressive — particularité de la Radio Autrichienne — la couleur générale réalisée par l’ingénieur du son Charles Eddi a permis de retrouver le son particulier de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, qui s’est avéré très proche de celui de la version de studio 1953. Il en fut de même pour les voix. Toutefois, les chanteurs évoluant fréquemment sur scène, il était hors de question de modifier le volume des voix et de risquer ainsi de déformer la dynamique de l’ensemble.

4. Fidelio est une œuvre qui a accompagné Furtwängler sa vie durant. Une raison particulière ?

C’était son opéra préféré. Son rêve était de le jouer en « oratorio », évitant les voix qui se rapprochent ou s’éloignent…

5. Si vous n’aviez qu’un seul « passage » à retenir de cette version, lequel serait-ce ?

Deux « passages » : Leonore III, et la 2e scène du Second Acte.

Propos recueillis par ST