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Si vous avez l'information d'une actualité à faire partager aux membres de la SWF et à tous les internautes (parution de disques ou de livres, événement, concert, etc.), n'hésitez pas à nous en faire part, en envoyant un mail à : site@furtwangler.fr
24 août 2018

Alexandre Scriabine est un bien curieux personnage et son œuvre n’en finit pas de poser bien des questions. Qu’a-t-il voulu démontrer avec son Poème de l’extase ? La partition, qui mobilise un très gros orchestre, oscille entre un mysticisme empreint de théosophie et un érotisme torride.

Furtwängler, et c’est son unique incursion sur le territoire de ce compositeur, a inscrit l’œuvre au programme du deuxième concert de sa toute première saison comme successeur de Nikisch à la tête des Concerts philharmoniques de Berlin. Mais pour bien rassurer son fidèle public d’abonnés, il a pris soin de la faire suivre du Concerto pour piano de Schumann et de la Deuxième de Brahms. Et il a engagé l’un des très grands du piano de cette époque, Carl Friedberg (photo).

Voici le facsimilé du programme (32 pages !), consultable également à partir de la page « Demandez le programme ».

18 août 2018

Quand on vous dit que les vacances ne sont pas tout à fait terminées : les commandes passées à partir de ce jour ne seront traitées qu’à partir du 1er septembre. Donc, un  peu de patience.

16 août 2018

Cela a beau être la rentrée de vos webmasters attentionnés, ils ont la tête encore en vacances… Alors nous nous contenterons de reprendre un classique de l’été : les festivals. Et rendons-nous à Bayreuth, en 1936, pour voir Furtwängler à l’œuvre (en chemise et sans cravate !). Jamais un chef n’a eu autant à y faire la même année : le Ring, Parsifal, Lohengrin….

Que répète-t-il ? Disons qu’il répète ; c’est déjà bien assez pour un 15 août.

20 juillet 2018

Les rédacteurs de ce site prennent un peu de repos, de distance, de recul… bref, vous abandonnent et vous donnent rendez-vous après le 15 août pour de nouveaux projets.

Que ce soit à la mer ou à la montagne — comme Furtwängler à Saint-Moritz —, Bonnes vacances !

12 juillet 2018

Qu’est-ce qui rapproche les trois compositeurs inscrits au programme du Philharmonique de Vienne les 18, 19 et 20 décembre 1948 ? Il sont tous viennois… sans l’être vraiment. Josef Marx vient de Graz, mais est viennois d’adoption, comme l’est le hambourgeois Brahms. Quant à Richard Strauss, il se partage entre Garmisch en Bavière et Vienne.

Mais un autre aspect — anecdotique ? — ressort de ce programme : Furtwängler a accompagné bien des solistes tout au long de sa carrière, pianistes, violonistes, violoncellistes, mais rarement des vents.  Une fois n’est pas coutume : un hautbois est à l’honneur à ce concert. Et c’est celui d’Hans Kamesch.

Le programme est en accès ici, et depuis la page « Demandez le programme ! »

 

7 juillet 2018

Notre compact-disc SWF 163, avec l’exceptionnelle Eroica du 8 décembre 1952 (BPO. Berlin) est épuisé. Comme nous nous en sommes plusieurs fois expliqués, il est impensable de re-presser un tel compact, notamment pour des raisons économiques. En revanche, nous le proposons en téléchargement à nos adhérents, en haute définition (24/96). En ce sens un tel produit, avec sa plus-value sonore, pourra même intéresser ceux qui ont déjà le CD. Le programme a été légèrement modifié : le pack numérique inclut l’Eroica et l’Ouverture du Freischütz du même concert. Il comporte aussi un livret numérique (et sa version en anglais) avec le texte de Sami Habra, la liste des Eroica dirigées par Furtwängler et la liste des musiciens du Philharmonique de Berlin de l’époque.

Ce nouveau produit numérique — le second, après la 9e de 1942 — porte la référence SWF D02, et sera disponible en téléchargement au prix de 8€, le 30 août prochain.

2 juillet 2018

On peut sourire tout en apprenant pas mal de petites choses. Ainsi vous glanerez quelques informations rares en lisant l’étude bilingue ci-jointe, reportage virtuel consacré à un enregistrement sous la baguette de Furtwängler. Le titre dit tout… ou presque !

27 juin 2018

Ce n’est pas souvent que l’on dispose de clichés de musiciens de l’orchestre Philharmonique de Berlin, pris de près en plein travail.

En voici quelques uns, sans doute en 1931, et nous avons même pu mettre un nom sur chaque visage. Cliquez pour agrandir.

   

Et, provenant du même reportage, les voici tous sous la baguette de leur chef.

21 juin 2018

Avis de recherche

Dans son numéro 25/26 du 26 juin 1918, le magazine Signale für die musikalische Welt rend compte de l’actualité lübeckoise : « Comme chef invité, Furtwängler — envers qui le public de Lübeck a conservé un grand attachement pour son activité dans le passé — a dirigé Le Vaisseau fantôme avec une rare force de conviction. »

En voilà une nouvelle : une exécution d’opéra non répertoriée ! Pas de date, même si l’on comprend que c’est au printemps 1918, et aucune trace dans les listes connues. Rien dans ce qui a été publié sur son activité à Lübeck et rien dans sa correspondance avec Lilli Dieckmann. Tout au plus cette mention dans une lettre qu’il lui envoie le 2 mai : « Cela m’a fait plaisir de vous revoir à Lübeck… »

Donc, si vous disposez d’informations…

Dans le même ordre d’idée, nous avons découvert un concert non répertorié, à Landau le 29 juin 1920, Furtwängler dirigeant l’Orchestre Symphonique du Palatinat.

15 juin 2018

On doit à un adhérent de la SWF, Rudolf Ondrich, jeune diplômé en droit de la Griffith University (Brisbane, Australie) l’article ici en lien.

Cette approche en surprendra plus d’un. Mais reconnaissons le mérite d’une telle étude. Elle n’existe actuellement que dans son original de langue anglaise.

10 juin 2018

Les concerts de Berlin du 9  au 12 janvier 1944 — avec son programme en facsimilé mis en ligne, et dont celui du 9 est parvenu en enregistrement intégral — représentent l’ultime manifestation de Furtwängler dans la salle de la Philharmonie, qui sera détruite lors d’un bombardement trois semaines plus tard.

Occasion de rappeler que cette salle, qui abritait l’Orchestre Philharmonique depuis ses débuts, était à l’origine un vaste hall de patinage à roulettes. C’est six ans après les débuts de l’orchestre que la salle est profondément modifiée ; elle le sera encore au début du XXe siècle pour présenter finalement la même physionomie jusqu’à sa destruction. Le bâtiment abritait aussi la Beethovensaal, qui tiendra encore debout quelques mois, et l’Oberlichtsaal, vaste foyer qui avait pris la place du jardin initial.

Le Philharmonique, jusqu’en avril 1945, squattera de salle en salle (Beethovensaal, Staatsoper, Admiralspalast…), pour finalement trouver un havre provisoire au Titania Palast. Ceci est une autre histoire.

Et comme nous voyons toujours cette salle en noir et blanc, profitons de cette somptueuse reconstitution 3D pour découvrir ses couleurs peu communes et très ‘mitteleuropa’.

6 juin 2018

Solution de la devinette de la semaine dernière

La première bonne réponse est venue de Thierry Salomon, l’un de nos adhérents (FR). Un grand bravo.

La solution : ce cliché a été pris lors de l’exécution du Concerto symphonique de Furtwängler par Edwin Fischer et le Philharmonique de Vienne, le 14 ou le 15 janvier 1939, au Musikverein.

Les indices, même si la photo n’est pas de première qualité :
– la place des violoncelles (centre-gauche vu du chef) correspond à la disposition en vigueur avant guerre,
– on peut reconnaître le Konzertmeister, Franz Mairecker, au premier pupitre à partir du printemps 1938,
– on peut, avec un peu de bonne volonté, reconnaître Edwin Fischer au clavier.
En croisant ces indices avec la liste des concerts à Vienne — très peu de concertos pour piano avec le Philharmonique —, seul ce Concerto de Furtwängler correspond à la photo-mystère.

Nous avons mis cette photo en annexe de la fiche du concert, et vous présentons, ci-dessus, une série prise pendant sa répétition. On entr’aperçoit Edwin Fischer de dos.

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