Actualités

Si vous avez l'information d'une actualité à faire partager aux membres de la SWF et à tous les internautes (parution de disques ou de livres, événement, concert, etc.), n'hésitez pas à nous en faire part, en envoyant un mail à : site@furtwangler.fr

Archives

4 avril 2018

Cette actualité s’adresse à nos amis anglophones

Roger Smithson, a long-time member of the SWF, has translated the introductory notes to the programme facsimiles. It only remained to add these translations to the English version of our site, and this has now finally been completed for all of the programmes. We will do this consistently for future publications, such as that in mid-April when the Gewandhaus programmes will be put online.

Don’t forget that each of the programmes is linked to the concert concerned, but is also searchable from the Get the programme! page.

30 mars 2018

Pour les chrétiens, ce vendredi n'est pas comme les autres, c'est le Vendredi Saint ; et c'est l'occasion de célébrer la Passion du Christ.

Comment mieux l'illustrer qu'en évoquant la Passion selon Saint-Matthieu de Bach. Furtwängler l'a bien souvent dirigée — près de quarante fois ! Et près de quatre vingts ans après, voici le facsimilé du programme de la Saint-Matthieu donnée à Vienne le 23 novembre 1938, avec une distribution superlative : Jo Vincent, Louis von Tulder, Margarete Klose... et le Singverein de la Société des Amis de la Musique, sans oublier les Petits Chanteurs de Vienne.

La rareté du programme vous conduira à l'indulgence quant à l'état du document. Comme toujours, celui-ci est aussi accessible depuis le concert.


Modification des «Actualités» : pour éviter de laisser trop vieillir les actualités visibles sur le site, au-delà de 4 mois elles sont accessibles dans une page «Voir l'actu ancienne», réservée aux adhérents.

26 mars 2018

La SWF continue d'acquérir des programmes de concerts, et d'enrichir ainsi sa collection. Dans quelques jours sera mis en ligne celui d'une Saint-Matthieu donnée à Vienne en novembre 1938.

Parmi ceux rentrés récemment, tout un lot avec le Philharmonique de Vienne entre 1948 et 1952. Le point intéressant : ces fascicules ont semble-t-il appartenu au même mélomane, auditeur assidu, qui a parfois annoté au crayon telle ou telle page, y a glissé des coupures de presse rendant compte du concert — et il lisait plusieurs journaux ! — ainsi que son billet d'entrée.

Quant aux annotations, écrites en cursives «fraktur», elles sont difficilement déchiffrables, à la limite du gribouillis tracé à la hâte durant le concert. Avis aux paléontologues.

22 mars 2018

Nous travaillons actuellement au premier produit purement « numérique » de notre catalogue : la 9e Symphonie de Beethoven, dans l’enregistrement de Berlin 1942.

Nous avons choisi cet enregistrement « incontournable » pour son caractère emblématique — il fut l’un de nos premiers microsillons et l’un de nos premiers CD — et aussi parce que le stock du compact est épuisé. Le represser serait inutilement dispendieux. En revanche, et pour ceux qui ne veulent pas du téléchargement, un système de gravure à la demande est à l'étude.

Ceci étant, se contenter de transformer un compact en fichier audio téléchargeable n'offre pas d'intérêt, et c'est ce que font tous les labels classiques. La SWF, elle, se montre particulièrement innovante : nous mettons à la disposition de nos adhérents un « pack » numérique beaucoup plus complet, digne de notre tradition éditoriale, hors des habitudes des plateformes.

Aussi, à côté du fichier audio de qualité CD (format flac) — et de sa compression mp3 pour ceux qui en aurait l’usage (?) —, nous inclurons dans ce « pack » à télécharger, sous forme de pdf, dans le format et la présentation graphique maintenant connus de nos publications :
– une note de présentation,
– un livret très exhaustif avec le très beau texte d’Harry Halbreich et qui n’a pas vieilli, la biographie des artistes, la liste des « Philharmoniker » de l’époque, le tout avec une iconographie rare,
– l’équivalent en anglais : le digital booklet,
– le fac-similé couleur du programme du concert du 22 mars 1942,
– la liste des Neuvième dirigées par Furtwängler.

Ce produit sera proposé à nos adhérents au prix de 8 €. Nous prévoyons son lancement pour début mai prochain, et nous travaillons en ce moment à le parfaire.


NB : Le CD Brahms japonais, annoncé dans la dernière actualité est maintenant disponible sur notre boutique

16 mars 2018

The Wilhelm Furtwängler Centre of Japan publie un CD Brahms avec Furtwängler à la tête du Philharmonique de Vienne, à partir des disques 78 tours du commerce (EMI) : la Première Symphonie (1947) et les Variations Haydn (1949). À la différence des publications précédentes de même origine, qui nous présentaient les œuvres en pièces détachées (les faces de 78t une par une) puis en « vraie grandeur », nous avons là les œuvres dans leur continuité. Si les Variations n'ont jamais déserté les catalogues, il n'en va pas de même pour la Symphonie, dont ses disques ont été éclipsés au fil des ans par les versions de Hambourg, Amsterdam, voire Berlin. Et pourtant...

Nous avons décidé de commander un certain nombre d'exemplaires. Le produit est présent sur la boutique.

9 mars 2018

Il fut un temps où un festival, régulier si non annuel, se tenait à Görlitz, la seconde ville de Silésie après Breslau (aujourd'hui Wroclaw en Pologne). Dès 1910, le Philharmonique de Berlin y participa, mais ce sont les trois années « Furtwängler » — 1925, 1928 et 1931 — qui ont marqué ces « Fêtes musicales en Silésie », au travers de six concerts.

Stéphane Topakian vous invite à les revivre le temps d'une conférence, par le son (on entendra un extrait de chaque œuvre — 23 au total) et l'image (nombreuses illustrations, souvent d'époque), avec la complicité, pour la technique, de Patrick Montaigu .

Elle se tiendra le 28 mars prochain — voir les détails à notre page « Conférences ».

5 mars 2018

C'est une lacune de la discographie de Furtwängler : pas la moindre page de Reger qui nous soit parvenue sous sa baguette. Il est vrai qu'il n'en a plus dirigé la moindre note après son retour au pupitre en 1947. Et si l'on veut être optimiste, il n'y a guère que les Variations Hiller, qui figuraient au programme d'un concert de janvier 1943 à Berlin — on y joua aussi les Variations symphoniques de Franck avec le tout jeune Geza Anda — qui pourraient avoir une petite chance de ressurgir du néant.

Et pourtant, Furtwängler, sans prétendre être un prosélyte de Reger, l'a tout de même bien défendu, l'inscrivant 70 fois à ses programmes ! Pour y voir plus clair, la SWF (sous la plume de Stéphane Topakian) édite une petite étude qui recense les exécutions régeriennes et propose une approche des rapports entre les deux musiciens.

Cette étude n'est accessible qu'aux adhérents.

28 février 2018

Qui n'a rêvé d'assister à ce concert du 22 février 1951 : L'Empereur par Fischer et Furtwängler. C'était au Royal Albert Hall, juste après les séances d'enregistrement, qui ont immortalisé une interprétation légendaire tout en permettant des répétitions en profondeur .

L'orchestre : le Philharmonia, fondé quelques années plus tôt par Walter Legge, directeur artistique chez HMV, pour répondre à sa fringale de disques au moment où les catalogues, un temps figés par la guerre, ne demandaient qu'à se construire.

Mais c'est aussi un orchestre comme un autre, qui a sa saison de concerts. Pour accompagner le facsimilé de celui de 1951, Philippe Jacquard esquisse les rapports entre le grand chef et cet ensemble superlatif.

Comme toujours, le fac-similé est aussi accessible depuis le concert et la page Demandez le programme !

23 février 2018

Si nous avons aujourd'hui tant de documents sonores de Furtwängler, c'est à l'industrie du disque que nous le devons, mais tout autant et sinon plus aux captations radio. Disposons-nous de tout ce qui a été émis sur les ondes ? certainement pas, toute retransmission n'engendrant pas forcément une gravure, et toutes les gravures n'ayant pas survécu.

Mais le travail de Henning Smidth est considérable, qui a recensé les retransmissions de concerts de 1929 à 1954. Est-ce complet ? peut-être pas, mais du moins très documenté, avec beaucoup de détails. Nous y retrouvons des enregistrements qui sont autant de monuments ; nous y trouvons également matière à regrets : pourquoi telle ou telle retransmission n'a-t-elle pas survécu ? De quoi alimenter encore quelques rêves de découvertes futures.

Cela fait des années qu'Henning Smidth met périodiquement à jour sa liste. Voici l'édition 2018.

17 février 2018

Notre nouveau double CD (SWF 181-2) sera disponible le mardi 20 février.

Il y a quelques semaines, une interview de Sami Habra vous la laissait entrevoir : l'édition par nos soins, en 2 CD, du Fidelio de Salzbourg 1950. Il a tout pour lui, ce Fidelio : une direction très engagée, une restitution sonore améliorée due à notre équipe maison, Sami Habra et Charles Eddi, une distribution superlative.

Visuel fidelio

Et c'est vrai que l'on est ici dans le très haut de gamme : l'immense Flagstad, au tragique à fleur de peau, un Patzak particulièrement émouvant, Schöffler campant un Pizzaro plus noir que nature, et les autres rôles confiés à de très grandes pointures : Schwarzkopf (Marzelline), Dermota (Jaquino), Greindl (Rocco).

Cet album de 2 CD est proposé au prix attractif de 18 €.

Et parce que nous avons pensé à ceux qui souhaiteraient comparer le cru 1950 avec celui de 1948 (SWF992-3, Erna Schlüter en Leonore), la SWF vous propose un lot (SWF 189) réunissant les deux albums (donc 4 CD en tout) au prix imbattable de 24 €.

Alors, rendez-vous sur notre boutique.

14 février 2018

En préparant une petite étude sur Furtwängler et Max Reger, à paraître, une anecdote remonte à la surface qui met aux prises le chef, le violoniste Adolf Busch et le très jeune pianiste Rudolf Serkin.

Rien de très important, sinon que l'examen un peu attentif des faits amène à une conclusion, en fait un précepte immuable : rester vigilant à la lecture de biographies. Ce petit article Au cœur d'un continuo est réservé aux adhérents.

4 février 2018

Surfer sur la toile. L'expression est imagée, mais très juste. Nous avons appris à naviguer sur non plus une vague, mais une véritable houle d'informations. Dans le même temps l'internet et son développement ont poussé de nombreuses institutions à ouvrir leurs portes, voire leurs armoires quand ce ne sont pas les cartons eux-mêmes, mettant à disposition de tout un chacun, ou tout au moins de personnes sélectionnées, une masse considérable de documents, qu'elles numérisent petit à petit.

Cela nous a amené à contacter ces institutions, alors que voici quelques années nous n'aurions pas entrepris de le faire. Un tort, car la plupart du temps les détenteurs et responsables de ces trésors sont ravis de pouvoir partager la connaissance pourvu qu'on les respecte et que l'on apporte un écho à leur activité. C'est dans ce sens que la SWF a établi des contacts avec la Philharmonie de Vienne, la Santa Cecilia à Rome, le Konserthuset de Stockholm, le Philharmonia de Londres — mais là avec moins de succès —, mais aussi le Brahms-Institut à Lübeck, le Reger-Institut à Karlsruhe, les Sociétés Frida Leider, Erna Schlüter, Eduard Erdmann, et tout récemment avec l'Institut Hindemith à Francfort, ce qui nous vaut un document précieux (dossier de presse Schott) accompagnant les concerts des 11 et 12 mars 1934...

De ces contacts, on le voit, il en sort des petites informations ou des grands pans d'histoire. Peu importe. L'échange est primordial ; il nous ouvre sur les autres ; il enrichit chaque patrimoine.

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