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28 juin 2024

Vous l’avez remarqué : la SWF n’a pas organisé de conférence depuis longtemps, et les rares programmées il y a plus d’un an ont dû finalement être annulées.

Diverses raisons expliquent cette disparition. En tout premier lieu, le décès de Sami Habra, notre conférencier en titre depuis près de cinquante ans, nous a privé d’un orateur exceptionnel et de sujets de conférences. Le COVID est aussi passé par là, et la difficulté de trouver une salle sur la région parisienne à un prix abordable est encore un autre motif. 

Mais sans doute la raison principale tient à l’époque. De moins en moins d’adhérents venaient participer à ces réunions, et le reproche de « parisianisme » se faisait récurrent. 

Le passage au numérique, amorcé il y a 7 ans, est une chance inespérée : celle d’offrir des conférences au plus grand nombre. Nous avons présenté voilà peu une vidéo sur la 8e Symphonie de Bruckner. Nous allons renouveler et étendre ce type d’opération, qu’il s’agisse de l’interview d’une personnalité ou d’une table ronde.

La fin des conférences « en présentiel » ? Pas forcément si une occasion particulière se présente. 

En tout cas, la fin d’un systématisme, et la naissance d’un nouvel outil de partage.

Le grand amphitéâtre de La Sorbonne

21 juin 2024

Nous publions régulièrement les facsimilés des programmes des concerts donnés par Furtwängler à la tête du Philharmonia Orchestra de Londres.

Voici celui du 25 octobre 1951, donné à l’Albert Hall, avec Dame Myra Hess, pianiste anglaise. Si, en France par exemple, son nom est moins familier que nombre de ses contemporain(e)s, son souvenir est toujours bien vivace au cœur des mélomanes anglais.

Roger Smithson nous livre des détails.

14 juin 2024

Si l’exploitation de journaux d’époque a permis la mise à jour de concerts ayant échappé aux recensements, il faut demeurer prudent et croiser de telles découvertes avec d’autres sources.

Ainsi, le Frauenfreude-Mädchenglück, périodique tchèque de langue allemande, dans sa livraison du 23 janvier 1929, annonce pour le lundi 18 février un concert du Philharmonique de Vienne, au Lucerna Hall de Prague, sous la baguette de Furtwängler. Cette visite aurait fait suite à la série du cinquième concert d’abonnement au Musikverein, les 16 et 17. Il en aurait repris la seconde partie du programme — la Première Symphonie de Mahler — tandis que la première partie aurait affiché la Symphonie n° 1 de Beethoven et Mort et Transfiguration de Strauss. Qui douterait de la réalité de ce concert à la lecture de la dernière phrase de l’annonce : la billetterie est ouverte !

Cette échappée pragoise étant absente de la liste consultable sur le site des Wiener Philharmoniker, nous nous sommes rapprochés de ses Archives, et la réponse est venue rapidement : si Furtwängler évoque bien cette série de concerts et celui de Prague dans une lettre du 8 janvier, ce concert ne figure sur aucune de leurs listes pas plus que dans les programmes imprimés.

Ce concert a donc été annulé, sans que l’on en sache la raison.

7 juin 2024

Cette photo figure sur notre site, et elle semble raconter une histoire : la rencontre de deux grands.

L’épisode se situe lors de la tournée européenne de janvier/février 1932 des Berliner avec Furtwängler, qu’accompagnait le photographe Erich Salomon — évoqué voilà peu dans ces colonnes. Sur le ferry qui les transportait, par une traversée de nuit (8 au 9 février), de Harwich (côte est de l’Angleterre) vers Hoek van Holland, figurait une autre personnalité, Charlie Chaplin.

Erich Salomon résolut des les réunir devant son objectif. Quand il approcha Chaplin, par le biais de la secrétaire de celui-ci, il se vit répondre que Chaplin ignorait le nom même de Furtwängler et qu’il était déjà au lit. C’est finalement à 6h30 le lendemain qu’ils se retrouvèrent alors que le bateau allait accoster. Les deux protagonistes se serrèrent silencieusement la main, sourirent à la caméra, et se séparèrent sans un mot…