Actualités
C’est maintenant chose faite : vous trouverez dans la Boutique les CD de nos sociétés sœurs (allemande et japonaise), ainsi que les quelques livres — 4 mais essentiels ! — que nous avons en stock.
Faut-il rappeler que certains de ces CD représentent des raretés qui devraient figurer dans les bonnes discothèques : la Saint-Matthieu de Buenos-Aires, ou, toujours de Bach les Brandebourgeois 3 et 5 à Salzbourg.
Les tarifs proposés sont de ceux que l’on qualifie de doux… avec notamment une offre promotionnelle pour la commande groupée des 4 livres.
Un concert de Furtwängler qui ne se termine pas dans les applaudissements, est-ce possible ?
Oui. L’exécution solennelle du Requiem de Mozart, le jour du 150e anniversaire de la disparition de Wolfgang Amadeus, le 5 décembre 1941 au Musikverein de Vienne, fut suivi d'un grand silence, qui perdura un bon moment, jusqu’à l'ouverture des portes.
La raison ? Un ratage complet ? une alerte aérienne ? un concert sans public ? Rien de tout cela, mais seulement un avis figurant dans le programme :
Le public est prié de s’abstenir de tout applaudissement à la fin du Requiem.
L’assemblée se lèvera et demeurera ainsi une minute
dans un respectueux silence à la mémoire de Mozart.
Notre grand Sacha avait été moins protocolaire : « Lorsqu’on vient d’entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui. »
Le fac-similé du programme — qui est en fait celui de la reprise du lendemain — est en ligne. Lié à la fiche du concert correspondant, il est également accessible depuis la rubrique Demandez le programme !
Il est des moments privilégiés. Et il est des Assemblées générales qui ont plus marqué que d'autres, pour des raisons diverses.
Il en est ainsi de l'AG du 6 octobre 2001. Philippe Jacquard y avait pris de nombreux clichés, et c'est vrai qu'à les regarder, il remonte comme une petite bouffée d'émotion : nous retrouvons les visages, gravés dans nos souvenirs, de Philippe Leduc et Benoît Lejay, trop tôt disparus, et celui de notre ami, le grand musicographe Harry Halbreich, qui nous a quittés lui aussi.
Et puis, cette année-là, la SWF avait mis les petits plats dans le grands, en invitant les solistes de l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg, qui nous régalèrent notamment du Nonette de Martinu, dont l'exécution (sans chef s'il vous plaît !) est restée dans les mémoires des auditeurs d'alors. Le concert avait été parrainé par l'ambassadeur du Grand Duché à Paris, et la seule ombre au tableau vint de l'absence d'Elisabeth Furtwängler, retenue au dernier moment par un problème de santé.
Cet album de photos, inédit, nous l'ouvrons pour vous, mais aussi pour les non (encore) adhérents, qui y verront les signes d'une belle vitalité et d'une rare excellence pour une simple association...
Samedi prochain, 11 novembre, l'émission de Philippe Cassard, « Portraits de famille », sera consacrée à un compositeur, Brahms, et à son interprète, Furtwängler. Alors, soyez à l'écoute de France-Musique de 9 à 11 heures, ou, sinon, écoutez ensuite le replay.
Tout autre sujet : grâce à l'un de nos fidèles adhérents, trois autres circulaires anciennes sont en ligne. Celles qui nous font encore défaut : de 1971 à 1980, et plus curieusement — c'est pas si vieux ! — de 1999 à 2002. Avis aux détenteurs...
Et le meilleur pour la fin : Audite sort prochainement l'intégralité du concert de Lucerne du 26 août 1953 : Manfred et la 4e Symphonie de Schumann, et l'Eroica, à partir d'une bande retrouvée à la radio suisse. Nous y reviendrons dès que nous aurons eu accès à ce trésor !
Nous l'avions annoncé comme un objectif parmi d'autres : reprendre et ré-afficher d'anciennes études dont l'aspect a bien vieilli. Il s'agit souvent de scans de photocopies fatiguées, ou bien n'offrant plus qu'un texte sans les illustrations qui l'accompagnaient.
Mais nous en avons profité pour modifier totalement l'approche graphique. À l'heure numérique, il fallait répondre par une mise en page adéquate. Le A4 traditionnel se prête mal à la lecture sur l'écran de l'ordinateur : du vertical dans de l'horizontal ! Soit on veut voir la page entière, et alors les caractères sont à la limite du lisible, soit on « grossit », et l'on est obligé de se promener sur la page, voire une double page...
Aussi avons-nous opté pour un format A4, mais à l'italienne, dont la gabarit permet l'affichage plein écran, sans pour autant interdire l'impression papier.
Nous vous laissons le soin de découvrir ce nouveau module, en allant télécharger l'étude — signée en 2002 par Philippe Jacquard — Les Acoustiques du Titania Palast, qui retrouve une nouvelle jeunesse !
Lors de la prochaine conférence, le 22 novembre (voir les précisions à la page Conférences et concerts), Sami Habra rendra hommage au célèbre chef d'orchestre Hans Knappertsbusch (1888-1965), dont le nom demeure attaché au grand répertoire germanique, et interprète mondialement reconnu pour ses Wagner.
Nous en profitons pour rappeler qu'il existe un site qui lui est dédié.
Le Comité directeur, nouvellement formé, a d'ores et déjà défini les actions concrétisant les décisions prises en Assemblée générale.
– This website will gradually be available in English, starting with news, menu and list of contents.
– Les adhérents inscrits sur le site recevront au début de chaque mois un courriel affichant les titres des « actualités » parues sur le mois précédent, ce qui leur évitera une visite systématique chaque matin...
– Le travail sur le Fidelio 1950 est en bonne voie d'achèvement, et sa sortie est programmée pour mars 2018.
– Les bases sont maintenant jetées pour les célébrations du Cinquantenaire de la SWF. Un groupe de travail « Cinquantenaire » est mis en place avec des axes de réflexion et de recherches.
– Le Comité étudie la possibilité, pour cette occasion, d'un CD (contenu à définir), sous la forme attrayante du digipak, pour être notre vitrine.
– Deux études seront proposées à partir de début 2018 à nos adhérents : Furtwängler et Schoenberg, avec notamment la traduction des échanges de correspondance et les articles de presse ayant couvert la création des Variations op. 31, et The Immortality of Wilhelm Furtwängler, par Matthiew Ogden, qui va entrer en traduction.
– Un certain nombre d'études anciennes, aux pdf passablement défraîchis, vont être remises au format numérique. La première, de 2002, Les Acoustiques du Titania Palast de Philippe Jacquard, sera mise en ligne début novembre.
Comme annoncé récemment, vous trouverez le procès-verbal de notre Assemblée générale du 14 octobre à la page Convocations et comptes-rendus.
La liste des membres du Comité directeur (dont quelques uns visibles sur la photo ci-dessous) et du Bureau — tous deux renouvelés — figure sur la page Instances de direction
Grâce à l'amabilité de quelques adhérents de longue date, nous avons enrichi la gamme des Circulaires disponibles en téléchargement. Nous en avions en ligne 40 lors de la bascule de l'ancien site sur le nouveau ; nous en proposons maintenant plus du double ! Un grand merci ! Nous en profitons pour continuer notre appel aux membres anciens : si vous avez des circulaires absentes de la liste — et notamment celles entre 1971 et 1979 —, contactez-nous.
Le coût de la vie ne cesse d’augmenter, et notre association elle aussi est confrontée à la grogne de certains qui pensent que c’était mieux avant.
Tenez donc : une circulaire de la SWF de 1971 propose en nouveauté un disque microsillon 33 tours longue durée — bref, un vinyle — au prix de 18 Francs. Qu’est-ce que 18 Francs !? Et bien justement on le sait : 18 Francs 1971 égalent… 18 Euros 2017 (à quelques cents près).
Or la SWF propose son compact de base, en nouveauté, à… 12 € !
Comme quoi il vaut mieux être adhérent aujourd’hui qu’hier. Et comme quoi, s’il faut parfois se méfier du progrès, celui-ci, bien encadré par une SWF soucieuse du bien-être de ses adhérents, suscite parfois de belles économies. Autrement dit, profitez bien des offres de votre association préférée.
L’Assemblée générale s’est réunie le 14 octobre dans la salle du Centre Dimitri Chostakovitch, à Paris. Si l'assemblée a pu sembler moins fournie que pour certaines autres AG, les participants s'accorderont sans doute sur un point : cette Assemblée s'est avérée très riche, loin de toute superficialité, avec de nombreuses et profitables interventions, et des décisions essentielles pour l'avenir de la SWF. Le nouveau Comité directeur qu'elle a élu se réunira le 24 octobre, notamment pour désigner le Bureau, et nous mettrons en ligne dès le lendemain le procès-verbal de l'AG.
Le « verre de l’amitié », qui a suivi la réunion, a permis l’échange entre les adhérents, notamment à propos du disque « Stockholm » présenté à cette occasion.
Trois membres de longue date, répondant à l'appel plusieurs fois formulé, avaient apporté des lots de circulaires anciennes. Qu'ils en soient vivement remerciés, et qu'ils nous pardonnent par avance : cela mettra du temps, au gré des scans, pour compléter les circulaires en téléchargement. Déjà une trentaine de circulaires ont été ajoutées en quelques jours !
Notre ami Pierre-Yves Leroux a assuré la « couverture » photographique de l'événement. Voici un cliché : le président, Félix Matus-Échaiz en plein exposé, avec à sa droite le secrétaire général, Jean-Christophe Le Toquin, et le trésorier, François Barbier, et à sa gauche le vice-président, Stéphane Topakian. Consultez l'album photo.
Nous mettons en ligne le fac-similé du programme de la représentation de Lohengrin du 21 novembre 1929 au Städtische Oper de Berlin. Il s'ajoute à la liste de Demandez le programme !
Programme doublement rare.
D’abord, si nous possédons des brochures des Berliner ou des Wiener Philharmoniker, de Salzbourg ou Bayreuth, c’est la première fois que nous disposons d’un programme affichant Furtwängler à l’Opéra Municipal de Berlin — où il se produisit essentiellement durant la saison 1929-1930 — maison rivale de l'emblématique Staatsoper, dont il fréquenta plus souvent la fosse.
Mais rare également parce que Lohengrin est de tous les opéras de Wagner dirigés par Furtwängler (Rienzi n’en fait pas partie), celui qui le montre le moins souvent à l'affiche : quelques représentations à Berlin précédées d'une à Mannheim, une poignée à Bayreuth 1936, c’est tout, bien moins que Tannhäuser ou Parsifal, sans même s'étendre sur la soixantaine de Meistersinger ou de Tristan...
Nous venions de mettre en ligne la circulaire d'octobre 2017 ; un adhérent nous a transmis celle du 2e trimestre... 1971 ! Qu'il en soit vivement remercié.
Il est passionnant de découvrir quelles étaient les préoccupations des furtwänglériens d'alors, et de retrouver la liste du Haut Comité, qui, à côté de la présidente d'honneur Elisabeth Furtwängler, parrainait la SWF : Karl Böhm, Pierre Boulez, Pablo Casals, Pierre Fournier, Rafael Kubelik, Frida Leider, Germaine Lubin, Karl Münchinger, Hans Schmidt-Isserstedt, Georg Solti. Ce qu'il est convenu d'appeler vulgairement du beau linge...
La mise en ligne de cette circulaire justifie, s'il en était besoin, l'appel aux membres que nous avons plusieurs fois lancé : si vous possédez des circulaires anciennes, pensez au site pour leur donner une nouvelle jeunesse. site@furtwangler.fr
Depuis le 4 octobre, date de la parution initiale de cet article, le même adhérent nous a fait parvenir plusieurs autres circulaires de la même époque. Elles sont aujourd'hui à leur place sur la page Circulaires.