Suiveur de Tietjen, ou précurseur de Karajan ?

Une fois, une seule fois Furtwängler s'est risqué à la mise en scène. C'était le lot habituel d'Heinz Tietjen, metteur en scène ET chef d'orchestre, intendant de l'opéra national et grand prêtre à Bayreuth, cela deviendra coutumier avec le Karajan des années 60.

Cela se passait en janvier 1943 à Vienne : Furtwängler y dirigea quelques représentations de Tristan et Isolde, avec Max Lorenz et Anny Konetzni. Déjà, trois ans auparavant, il avait obtenu que l'on sortît des réserves les beaux décors qu'Alfred Roller avait signés pour la production de Mahler en 1903. Mais de là à succéder à Wymetal ou Tietjen... Un chose est sûre : lorsque Tristan fut repris à la fin de la même année, le nom de Wymetal réapparut sur le programme. À chacun son métier.

En tout cas, les journaux de l'époque n'avaient pas manqué le spectacle (clic sur l'article pour l'agrandir).

 

8 septembre 2018

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