Bientôt la fin du « physique »

La braderie, ouverte le 1er mars et close le 22, a rencontré un vif succès, en France et plus encore à l’international. 

Bien des références ont vu leur stock réduit à néant, ce qui était l’objectif premier. Ce qui nous reste est toujours disponible à l’unité, mais — devant vider totalement le box dici fin juin — il ne nous sera bientôt plus possible d’honorer les commandes. 

Aussi, nous avons fixé comme date limite de commande des CD et des livres le 2 juin. À partir de cette date, seuls les produits numériques (SWF D01 à SWF D14) et le streaming seront disponibles sur ce site. Seront néanmoins présentés les disques de la Société allemande, mais à commander auprès d’elle.

C’est une page qui se tourne. C’est aussi le signe le plus visible du tout numérique. Il n’y a pas à le regretter : contrairement à ce que certains pensent et disent, le numérique offre bien plus de possibilités en terme d’échanges (études, streaming, podcast…).

 

10 mai 2024

2 réflexions sur « Bientôt la fin du « physique » »

  • Bonjour,
    C’est bien dommage et pour plusieurs raisons :
    – Premièrement, aucune source dématérialisée n’est capable d’offrir une musicalité comparable au CD voire aux vinyles. C’est une hérésie et un mensonge de le faire croire
    – Comme pour un livre, il est tellement précieux et important de tenir un support entre les mains, ce coté tactile, physique, ce petit rituel de mettre un CD ou un vinyle sur sa platine participe au plaisir musical. C’est un evidence.
    – Que vous soyez obligé, que ce soit par conviction, idéologie ou autres, de passer au tout numérique, je peux le comprendre mais cette phrase :” C’est une page qui se tourne. C’est aussi le signe le plus visible du tout numérique. Il n’y a pas à le regretter : contrairement à ce que certains pensent et disent, le numérique offre bien plus de possibilités en terme d’échanges (études, streaming, podcast…)” n’a pas lieu d’être, elle est purement démagogique, en plus d’être un mensonge éhonté.

    Cordialement

    Franck POLAT

    • Voilà qui prouverait, s’il en était besoin, que la SWF sait accepter le débat.

      Permettez-nous d’apporter quelques réponses.

      Contrairement à ce que vous indiquez, le CD, qui est une gravure numérique, est de bien moindre définition (44-16) que la ‘haute définition’ (192-24 ou 96-24) que nous offre le téléchargement. Quant au vinyle, certes il revient à la mode comme ‘collector’, mais on ne saurait mettre sur le même plan la gravure d’un sillon, avec ses contraintes physiques, et la quantification numérique exempte de défauts. Et d’ailleurs, qui empêche un adhérent qui vient de télécharger un de nos produits d’en graver un CD. Nous en offrons même la couverture et la jaquette.

      L’argument de ‘l’objet’ est plus pertinent. Ceci étant, rappelons-nous qu’écouter la Tétralogie relevait du jeu de patience, limité pour le CD, exaspérant pour le LP : près de 40 faces… En outre, certains de nos produits comportent des textes, des photos, voire des fac-similé de programmes de concert, dont l’importance est incompatible avec le format CD.

      Prenons l’exemple de la 8e de Bruckner que nous avons éditée : nous ne voyons pas comment nous aurions pu sortir une telle somme — que ne se résume pas à la bande sonore — que ce soit en LP ou en CD.

      La conclusion, quelque peu vexante, de votre intervention ne saurait laisser la direction de la SWF indifférente. Nous visons la diffusion de ‘Furtwängler’ par les meilleurs outils, sans démagogie aucune, et nos affirmations sont tout le contraire du mensonge. C’est sans doute notre politique, raisonnée, franche et directe, qui a suscité récemment une augmentation du nombre d’adhérents…

      Le Bureau

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