Concert du 26 février 1925
Le répertoire à l’affiche du concert n’est pas commun : à côté de l’ouverture d’Alceste de Gluck, le Premier Concerto pour piano de Serge Bortkiewicz, et la Première Symphonie de Mahler.
C’est l’unique fois où Furtwängler programme Bortkiewicz (1877-1952), compositeur né en Ukraine, au romantisme tardif.
Quant à Mahler, notre chef n’en a jamais été un prosélyte, et s’il a dirigé les quatre premières symphonies — la Première une dizaine de fois — il s’en est éloigné et s’est limité ensuite aux Kindertotenlieder et aux Lieder eines fahrenden Gesellen.
Un regret : comme la quasi-totalité des programmes leipzigois, il se limite à une page énonçant le détail des œuvres. Du moins nous apprend-on que la charmante Lubka Kolessa joue le concerto sur un piano Blüthner et que les partitions sont disponibles au foyer…