Une grande toile

Surfer sur la toile. L'expression est imagée, mais très juste. Nous avons appris à naviguer sur non plus une vague, mais une véritable houle d'informations. Dans le même temps l'internet et son développement ont poussé de nombreuses institutions à ouvrir leurs portes, voire leurs armoires quand ce ne sont pas les cartons eux-mêmes, mettant à disposition de tout un chacun, ou tout au moins de personnes sélectionnées, une masse considérable de documents, qu'elles numérisent petit à petit.

Cela nous a amené à contacter ces institutions, alors que voici quelques années nous n'aurions pas entrepris de le faire. Un tort, car la plupart du temps les détenteurs et responsables de ces trésors sont ravis de pouvoir partager la connaissance pourvu qu'on les respecte et que l'on apporte un écho à leur activité. C'est dans ce sens que la SWF a établi des contacts avec la Philharmonie de Vienne, la Santa Cecilia à Rome, le Konserthuset de Stockholm, le Philharmonia de Londres — mais là avec moins de succès —, mais aussi le Brahms-Institut à Lübeck, le Reger-Institut à Karlsruhe, les Sociétés Frida Leider, Erna Schlüter, Eduard Erdmann, et tout récemment avec l'Institut Hindemith à Francfort, ce qui nous vaut un document précieux (dossier de presse Schott) accompagnant les concerts des 11 et 12 mars 1934...

De ces contacts, on le voit, il en sort des petites informations ou des grands pans d'histoire. Peu importe. L'échange est primordial ; il nous ouvre sur les autres ; il enrichit chaque patrimoine.

4 février 2018

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