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Si vous avez l'information d'une actualité à faire partager aux membres de la SWF et à tous les internautes (parution de disques ou de livres, événement, concert, etc.), n'hésitez pas à nous en faire part, en envoyant un mail à : site@furtwangler.fr
15 mars 2024

Voici — cliquez ici — le facsimilé du programme des 13, 14 et 15 octobre 1940 à la Philharmonie de Berlin.

On y retrouve un pianiste — exceptionnel même si quelque peu oublié de nos jours — Eduard Erdmann, évoqué déjà dans ces colonnes.

Accompagné par Furtwängler, il donne le 2e Concerto de Chopin, dans un programme tout voué au romantisme : Obéron de Weber, la Pathétique de Tchaikovsky, et… l’Opus 46 de Pfitzner.

8 mars 2024

Dans l’actualité du 22 février, nous soulevions une énigme : Furtwängler s’est-il produit à Berlin dès 1915, bien avant d’y apparaître avec le Philharmonique ?

Les recherches ont porté leurs fruits : oui, Furtwängler a bien dirigé le Blüthner Orchester en 1915. C’était le 19 mars, à la Blüthnersaal (photo ci-dessous), lors d’un concert de bienfaisance au bénéfice des rescapés de la Marine.

Se sont produits avec lui : le violoniste Waldemar Meyer (1853-1940), élève de Joachim, la soprano autrichienne Hedwig Francillo-Kauffmann (1879-1948) et le baryton Sydney Biden (1873-1957).

Au programme (reconstitué à partir d’articles) :

– Gluck : l’ouverture d’Alceste,
– Beethoven : ouverture Léonore III

– Strauss : Mort et Transfiguration

– Mendelssohn : Concerto pour violon (Waldemar Meyer)

– avec Hedwig Francillo-Kauffmann :
   – Haendel : air avec flûte, tiré de L’Allegro, il Pensieroso ed il Moderato,
   – Verdi : un air de la Traviata et/ou Meyerbeer : “Ombre légère” tirée de Dinorah
– avec Sydney Binen : Beethoven : “An die Hoffnung” (orch. Mottl)

1 mars 2024

Liquidation du stock de CD et fermeture du box

Vous avez pu constater des changements et des nouveautés à la SWF : nouvelle présentation du site, mise en place du streaming et lancement de la chaîne youtube.  

Maintenant, nous opérons un autre changement primordial : comme le dit le titre, nous avons décidé de liquider notre stock de compact-discs et de fermer le local (box de parking). 

Bien sûr, vous êtes en droit d’en connaître les raisons. 

La vente de nos CD a beaucoup baissé depuis 2 ou 3 ans. À ce jour, elle couvre à peine un tiers du coût annuel de notre box (loyer et assurance) ; nous perdons donc plusieurs centaines d’euros par an, argent que nous pourrions mieux employer ailleurs.

D’autre part, depuis 2017 nous avons arrêté l’édition de supports physiques pour nous tourner vers le téléchargement, complété par le streaming. Les références actuellement en CD ne disparaîtront pas : elles seront progressivement mises en streaming. En quelque sorte, ce changement est une suite logique à ceux opérés depuis la dernière Assemblée générale au cours de laquelle nous vous avons promis une SWF renouvelée et modernisée.    

Pour liquider notre stock, qui contient encore plus de 4000 pièces, nous vous proposons une ultime braderie qui consiste en un pack (SWF 2024) contenant un exemplaire de chaque référence disponible des CD de la société française, référencés SWF xxx — Consulter le catalogue.

Pour commander : SWF 2024

Son prix est de 30€

Des frais de port de 10€ (France/UE/Suisse/Monaco) et de 20€ (reste du monde) vous sont demandés en sus.  

Cette offre s’étend du 1er au 22 mars. Les commandes seront expédiées entre le 23 mars et le 10 avril. 

22 février 2024

Parmi diverses lettres autographes de Furtwängler proposées sur des sites de vente en ligne, il en est une qui interpelle les savants furtwänglerologues que nous sommes. Elle est datée du 29 mars 1915, et adressée au directeur du Blüthner Orchester, depuis Lübeck où Furtwängler est le chef du Verein pour quelques semaines encore.

Cet ensemble berlinois très indépendant, fondé en 1907 et amalgamé au Symphonique de Berlin en 1925, avait une politique très aventureuse en matière de programmes et d’engagement de jeunes chefs et solistes. Eugène Ormandy s’y est produit à 18 ans, et Edgar Varèse y créa une de ses premières œuvres.

Furtwängler y fait état de la facture qu’il a reçue de l’Orchestre (il ne la retrouve plus) relative à l’engagement de musiciens supplémentaires, et termine la missive par la requête de bien vouloir transmettre aux musiciens ses remerciements et sa satisfaction pour le concert…

Quel concert ? Les listes établies et couvrant l’activité du chef de 1906 à 1954 situent Furtwängler à Berlin pour la première fois le 14 décembre 1917, et au pupitre du Philharmonique. Or les termes de ce courrier sont explicites : il a dirigé un concert à la tête du Blüthner Orchester, qui se situerait en mars, voire en février, plus de deux ans auparavant.

Qui peut nous renseigner ?

15 février 2024

Nous nous apprêtions à lancer un avis de recherche…

Trouvé sur internet le placard ci-dessous qui nous a interpelé et plongé dans l’expectative. Nous sommes à Londres, dans la saison 1924-1925 du London Symphony. On nous annonce que demain — oui demain, mais quelle date ? — Furtwängler va diriger un beau programme avec notamment le Concerto pour violoncelle de Lalo, exécuté par le grand Pablo Casals.

Mais ce concert ne figurait dans aucune liste. Pas même dans le Furtwängler and Great Britain de John Hunt. Alors ? Concert annulé ?

Heureusement les archives du LSO sont bien tenues — merci à Libby Rice — et nous savons maintenant que ce concert a bien eu lieu, le 24 novembre 1924, quatre jours après un autre avec le Royal Philharmonic.

Nous avons mis notre base à jour.

8 février 2024

Lorsque Furtwängler débarque fin janvier 1922 à Leipzig pour un concert programmé le 26, la nouvelle vient de tomber : Arthur Nikisch est décédé la veille. Le concert va donc prendre la tournure d’un hommage commémoratif, et son programme s’en trouve modifié : Coriolan, les Quatre Chants sérieux de Brahms avec Sigrid Onegin, et l’Héroïque.

Certains néanmoins (la famille notamment) trouvent mal venue l’exécution complète de la 3e Symphonie de Beethoven, alors que seul le mouvement lent — la Marcia funebra —,  voire le 1er mouvement, semblent appropriés.

Le programme, déjà imprimé, est donc à nouveau modifié avec, de l’Héroïque, seulement la Marche funèbre, et Michael Raucheisen remplaçant Günther Ramin pour accompagner Sigrid Onegin.

Voici les deux rectos des programmes. Avant et après.

1 février 2024

Le catalogue Streaming s’élargit ce jour, avec des œuvres du XXe siècle ; sans oublier le compositeur Furtwängler avec son Te Deum, dans sa « recréation » en 1967.

Paul HINDEMITH : Métamorphoses symphoniques. BPO 1947
Karl HÖLLER : Concerto pour violoncelle n° 2. Ludwig Höllscher / BPO 1949
Arthur HONEGGER : Mouvement symphonique n° 3. BPO 1952
     Rappelons que l’œuvre est dédiée à Furtwängler et au BPO
Maurice RAVEL : Rapsodie espagnole. VPO 1951
Richard STRAUSS : Métamorphoses, pour cordes. BPO 1947
Wilhelm FURTWÄNGLER : Te Deum
Edith Mathis, Sieglinde Wagner, Georg Jelden, William Dooley
Philharmonischer Chor Berlin / BPO / Hans Chemin-Petit (Berlin 1967)

À bientôt pour de nouveaux titres.

25 janvier 2024

Un coup d’œil trop rapide à la couverture de ce programme, et l’on ne lit que « Concertgebouw » en haut et en gros caractère. On regarde de plus près, et l’on voit qu’il ne s’agit pas de l’un des rares concerts de Furtwängler avec cet orchestre, mais d’un concert en tournée du Philharmonique de Berlin. Et en regardant encore de plus près, ce n’est plus Amsterdam mais La Haye…

L’affiche — un tout-Beethoven — n’a rien de rare.

Mais cette soirée du 8 février 1932, et d’autres qui l’entourent, mérite pour que l’on s’y attarde pour une raison bien particulière. Furtwängler et son orchestre sont accompagnés par un observateur exceptionnel, le photographe Erich Salomon — qui devait disparaître en 1944 dans le camp de Theresin —, celui que l’on a nommé « le roi des indiscrets », tant il a réussi à capter, au débotté avec son petit Leica, les hommes politiques et les artistes.

Il était suffisamment proche de Furtwängler pour que ce dernier l’ait autorisé à venir prendre des instantanés pendant son petit-déjeuner à Potsdam ! En tout cas cela nous vaut un unique et remarquable reportage sur Furtwängler et sa tournée de 1932, et notamment sur cette étape à La Haye : un nombre impressionnant de clichés, dont voici un exemple, pris durant la « Sitzprobe ».

18 janvier 2024

Cela fait bien des années que l’on connaît l’enregistrement, fort précaire, des Vier letzte Lieder de Richard Strauss, réalisé lors de leur création — ou à la répétition générale ? — le 22 mai 1950 à Londres. Kirsten Flagstad en était l’interprète — choisie par Strauss lui-même — accompagnée par le Philharmonia placé sous la baguette de Furtwängler.

Les commentaires allaient bon train sur l’origine de l’enregistrement, pour la plupart renvoyant l’initiative de la gravure de ces disques, non à la BBC, mais à Walter Legge, patron du Philharmonia.

Un article de presse, passé totalement inaperçu, vient apporter un certain éclairage. Il est paru dans La Presse, un journal parisien lancé en 1836 et qui, à force de n’être plus quotidien puis à peine hebdomadaire, disparaîtra totalement en 1952. L’article, non signé, figure dans le numéro du 11 juin 1950 avec pour titre : « Un maharadjah ressuscite la musique de Strauss ».

Et d’expliquer que le maharadjah de Mysore (Jaya Chamarajendra Wodeyar Bahadur), mécène de l’orchestre, avait rendu le concert possible en garantissant la recette, afin de permettre la création posthume de l’ultime chant du compositeur disparu huit mois avant ; et de conclure :

« Le triomphe de la cantatrice eût été complet si celui qui l’avait rendu possible avait été présent. Mais, retenu dans ses États par ses devoirs de souverain le maharadjah n’était pas à Londres.
Il ne tardera pas cependant à connaître les quatre derniers lieder pour lesquels il a dépensé tant d’argent : la voix de Kirsten Flagstad a été gravée dans la cire et les disques ont, dès le lendemain du concert, pris, en avion, la route de Mysore, où le maharadjah les attend pour leur assigner une place d’honneur dans sa discothèque, laquelle ne compte pas moins de vingt mille enregistrements. »

(Source Gallica/BnF)

10 janvier 2024

Le Wilhelm Furtwängler Centre of Japan fait paraître un nouvel album de 3 CD, entièrement consacré aux deux 9e Symphonies de Beethoven de 1954.

C’est ainsi que les 3 CD incluent :
– les répétitions de la 9e symphonie (3e et 4e mouvements), le 8 août 1954 ;
– le concert de Bayreuth du 9 août 1954 ;
– le concert de Lucerne du 22 août 1954.

Y figure également l’entretien avec Henri Jaton de 1954, et est joint le facsimilé du programme de Bayreuth.

Le coffret est disponible au prix de 43 € / $47 (6800 yens). Si vous souhaitez télécharger les fichiers haute définition, il vous en coûtera 13 € / $14 supplémentaires (2000 yens). Bien entendu, il vous faudra au préalable adhérer au Centre. 

Voici le lien : http://www.furt-centre.com/

3 janvier 2024

C’est l’époque des vœux. Que cette nouvelle année vous apporte, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers, tout le bonheur possible.

Pour la SWF, après une année décisive (plusieurs produits et études en téléchargement, la chaîne youtube, le streaming…), la nouvelle s’annonce très belle également, avec notamment des nouveaux documents sonores (Vienne, Stockholm, Bayreuth…).

Il y a quelques années, la parution du téléchargement de la 9e de Beethoven de mars 1942 (SWF D01) avait été accompagnée du facsimilé du programme du concert. Le scan n’était pas de très bonne qualité : nous l’avons retravaillé, et le nouveau facsimilé rejoint la liste maintenant longue de ‘Demandez le programme’.

Pour accéder à ce document.

23 décembre 2023

Vous trouverez sur la boutique le nouveau produit de la SWF (D13), consacré au concert du 27 août 1947 donné par l’Orchestre du Festival de Lucerne :
– Beethoven : Concerto pour piano n° 1 avec Adrian Aeschbacher,
– Beethoven : Ouverture Léonore III,
– Brahms : Symphonie n° 1

Le Concerto est joué par un jeune et… un moins jeune. Mais qui est le plus jeune des deux ? Quant à la Symphonie, exécutée par un orchestre chauffé à blanc, elle n’a rien d’assagi, comme le sont les diverses versions viennoises. Elle se rapproche plutôt de celle donnée trois ans plus tard à Amsterdam.

Le produit est disponible en téléchargement (HD et format CD) sur la boutique, au prix de 14€, et en streaming pour ceux qui y sont abonnés. Ceci étant, le téléchargement offre un livret détaillé et agrémenté de nombreuses photos rares.

Rappelons que cette édition se distingue des précédentes (nous l’avions publié en LP voilà bien des années…) par une utilisation de la source originale numérisée en haute définition. 

Christophe Hénault — à qui nous devons la plupart de nos rééditions depuis quelques années — a limité le traitement pour ne pas « raboter » le message sonore. Lire l’article “Un peu de technique”.

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